Essayons d’y voir plus clair car cette votation du 9 février…
Le 11 décembre 2013, nous écrivions que les peuples se réveillaient, lassés qu’on leur impose tout et n’importe quoi. Le 7 novembre 2013, nous écrivions que le peuple suisse ne suportait plus la désinvolture hautaine de ses élites qui ne l’écoutent plus. Nous sentions à Hebdolatino, ce désamour profond et la percée du MCG à Genève, n’était que la première vague d’une marée montante. Le peuple suisse s’exprime poliment par les urnes mais il s’exprime clairement et maintenant que l’eau est tirée, il faut la boire. Oui, nous avions tiré la sonnette d’alarme mais qui l’a entendue. Et maintenant, l’Europe se déchaine et veut punir la Suisse de son outrecuidance. Essayons d’y voir plus clair car cette votation du 9 février n’est ni condamnable ni à porter aux nues. Elle n’est pas condamnable car c’est le peuple qui a voté. Elle n’est pas condamnable car les élites n’ont pas pris la peine de bien en expliquer les enjeux et les retombées. Que ces élites furent pour ou contre la votation. Et si le peuple avait bien voté, selon les critères de l’Europe, la Suisse aurait été félicitée. Mais comme pour l’Europe, le peuple a mal voté, il est voué aux gémonies. Or, je suis sûrement naïfs mais j’ai toujours pensé que l’Europe était l’Europe des peuples. Lourde erreur, l’Europe est devenue la propriété, d’une bande de technocrates, pas élus et qui font la pluie et le beau temps.
Angleterre, Ecosse, Islande Montebourg combien de divisions