Voilà en France voisine, le grand déballage a eu lieu et quoi ? On apprend qu’on peut être riche et de gauche et pauvre et être de droite. Youpie ! Notons au passage, que cela ne prouve rien. Celui qui a des lingots ‘ ou des diamants au fond de son armoire peut bien ne pas les déclarer. D’autres plaisantent en déclarant un vélo ou une vieille voiture polluante comme l’écologiste ministre du logement. Tout ça pour blanchir un patrimoine souvent payé par les impôts des autres contribuables. C’est le plus cocasse de cette histoire.

Alors bien sûr, les journaux français vont venir nous expliquer que les vilaines banques suisses sont venues débaucher les gentils riches français qui cultivaient tranquillement leurs fortunes dans leurs champs. Sans oublier quelques sportifs innocents et des artistes aussi naïfs que des enfants. Et le bon peuple de France de gober tout ce mensonge sur ces vedettes qui ne font que des galas de charité. Vraiment ces banquiers suisses, ils exagèrent de venir corrompre notre saine jeunesse et nos pauvres riches pépères. Ah, la France, pays des Bisounours ! Et en plus, vous savez quoi ? Pour ajouter la perfidie à la débauche de ces pauvres gens fortunés, ils parlent français, ces banquiers. Oh, avec un accent ridicule et de bizarres expressions, quand même, quel toupet ! Ils sont de Genève, vous savez cette ville où tous les robinets sont en or et ces grosses voitures hyper méga luxueuses. Quelqu’un de bon sens ferait remarquer que personne n’oblige une personne à déménager son argent sous des cieux plus cléments. Chaque riche, chaque sportif, chaque artiste a le libre choix de dire oui ou non. C’est vrai que généralement ils disent oui, ces bons français. Faut-il rappeler que la France est le premier pays au monde pour le prélèvement fiscal ! Ben, il faut bien payer tous ces élus, vous me direz. Mais oui, mais oui… Faut-il rappeler que la France en 40-45 fut championne du monde de la délation ! Faut-il redire que la France, grande donneuse de leçons fut le seul pays à avoir donné et parfois vendu ses juifs même s’ils étaient français de longue date. Et puis, n’oubliez pas, que la seule date historique que connaisse tous les Français, c’est 1515, Marignan. Et cette victoire, c’est celle de François 1° sur les… Suisses. Hé oui ! Vous voyez, cela remonte à loin, cette envie de fesser la Suisse pour la France.

Depuis la nuit des temps, les Français ont toujours fraudé le fisc. Dans beaucoup de vieilles fermes vous trouvez, creusés à même le sol, des trous comme des jarres qui servaient à planquer le grain. Et sous les matelas, que de fortunes cachées. L’exil fiscal sous le lit, dans le fond des armoires, certes c’est moins exotique, moins paradis, mais… Revenons à Genève, ville montrée du doigt. Il existe aussi des politiques qui aimeraient bien taxer plus que de raison, les gens fortunés, et en finir avec le forfait fiscal des entreprises étrangères. Pour s’aligner sur l’Europe, qu’ils disent ! C’est ce qu’on appelle se tirer une balle dans le pied. Alors les entreprises partiront et les grosses fortunes aussi, leurs impôts avec, les emplois directs et indirects au chômage et qui va payer à la fin, toujours les mêmes, les classes moyennes. Bien sûr je n’ai rien contre un réajustement mais pas dans l’affolement, pas sous la contrainte médiatique, pas pour flatter quelques bas instincts nauséabonds, pas pour justifier une vaine morale extatique et planquer derrière une prétendue moralisation ses propres turpitudes. Et puis, pourquoi ne pas supprimer cet impôt sur le revenu ? La Suisse pour rentrer dans le moule des diktats européens doit-elle en avaler toutes les couleuvres alors que le peuple refuse cette entrée en Europe. Pour s’aligner sur une Europe en crise, perclus de vieillesse, qui ne sait pas se réinventer, qui ne sait pas enchanter les peuples, juste les appauvrir, les apeurer, les asservir. Une Europe qui passe son temps et les forces vives de ses populations dans un seul but, sauver l’euro. Quelle ironie, l’euro devait sauver l’Europe mais c’est l’Europe qui doit sauver l’euro. A coups de milliards d’un côté et de ruines et de suicides et de paupérisation de l’autre. Mais voilà, pour Genève le mal est fait, il rampe comme un serpent dans la tête des édiles de cette ville. Et personne ne veut défendre l’image de Genève. Ni de la Suisse.

C’EST COMME SI UNE AIGUILLE AVAIT PERCE LA CROIX BLANCHE ET QU’ELLE SE VIDAIT PETIT A PETIT DE SA SUBSTANCE ORIGINALE POUR SE MELANGER A LA GRANDE FAILLITE EUROPEENNE. LA GRANDE FAILLITE ECONOMIQUE, LA GRANDE FAILLITE DES HOMMES POLITIQUES AMORAUX QUI GOUVERNENT ET ENTRAINENT LES PEUPLES DANS LA MISERE ET LE DESESPOIR. EST-CE CELA QUE NOUS VOULONS ?