Soleil en clin d’œil matinal dans le nuage de mon café, dissipe l’amer salé du jour venu.
Cette dérive des Droits de l’Homme galvaudés à ceux des Droits de l’Homme d’Affaires promus…
Je ne sais pour vous, mais l’autre soir, regardant Hilary Clinton dans son tailleur beige, j’eus l’impression de voir un sac à patates avec des pieds !
Remarquez, le Trump, même avec sa queue d’écureuil greffée sur la tête, il ne sera jamais Davy Crockett !
La presse espagnole nous annonce, paix à son âme, le décès d’un jeune toréro encorné dans une arène, comme étant le premier drame depuis 30 ans. A mon avis les journalistes n’ont pas demandé aux taureaux ce qu’ils en pensaient de ce « premier drame en trente ans »
Nuit en peau de loup aux yeux clos, les moutons peuvent enfin se reposer le long de la barrière et compter les sommeils endormis.
Mer Méditerranée, mouroir aux alouettes !
Sans jamais oublier que si d’un côté de la Grande Bleue les vacanciers vont déguster des pêches Melba, de l’autre côté, ce sont les Peshmergas qui dégustent !
Alors mon ami Portugal, Euro de vivre ?
Autant j’aime le confit de canard, autant je déteste le conflit de connards !
Je lisais les différents commentaires sur le déroulement de l’Euro 2016, et je suis frappé par la teneur des remerciements. Teneur qui n’est peut-être pas propre au foot ball ni à la France, mais maintenant, chaque organisateur d’évènements nationaux ou internationaux, commence son discours en remerciant en premier, la police, puis la gendarmerie, puis l’armée, pour leurs présences dévouées. Avant on remerciait tout le monde, rarement la police, ni la gendarmerie et encore moins l’armée. Je n’en tire aucune conclusion, je m’interroge seulement.
La nuit chaude comme un vieux fer à repasser nos rêves froissés, un blues en sueur de New Orleans, poisseux et lumineux.
Il paraît que garder son natel dans la poche de son pantalon exterminerait une partie de nos spermatozoïdes. Que nenni ! Enfin, que nenni oui et que nenni non ! Que nenni oui, cela élimine des spermatozoïdes, mais les ringards, ceux à la traine, qui ne comprennent rien au progrès. Que nenni non, car survivent les spermatozoïdes modernes, les geeks, ceux avec des oreillettes, des doigts parleurs, ceux avec la tête penchée au bout du flagelle qui ressemblent à des réverbères idiots. Darwin pas mort…
Au soleil de l’absence, seul reste l’ombre appuyée contre un mur.